Création et suppression de classes : la magie des chiffres.
Lors d’une réunion à l’école, j’ai découvert une chose extraordinaire : la gestion des ouvertures et fermetures de classe. Je ne sais pas si cela est valable pour toute la France, en tous cas, dans l’académie de Versailles, cela fonctionne ainsi :
L’école en question s’est vu supprimer une classe en juin, car la moyenne d’enfants par classe, prévue pour septembre était inférieure à 25.
Je passe sur le fait que pour calculer cette moyenne, on ne prend pas en compte les élèves de toute petite section. A l’Education Nationale, on doit considérer que vu leur petite taille, ils prennent moins de place, on peut donc les entasser !!!!!!
Bref, l’été arrive, et comme prévu, un certain nombre de familles avec enfants scolarisables s’installe dans le quartier….
Après inscription des dits élèves en mairie, la fameuse moyenne d’élèves par classe remonte donc en septembre, pour dépasser la barre fatidique des 25….
Ah, je vous entends d’ici, « tout est bien qui finit bien », pas la peine d’en faire un fromage….
Mouarf…..naïf que vous êtes……
Car, s’il faut au moins 25 élèves par classe pour éviter la fermeture, pour rouvrir une classe après suppression, il en faut…. 28 !!!!!!
Et paf !!!!!, un poste en moins…. 30 élèves dans les groupes de cycle 2, celui de l’apprentissage de la lecture…..
C’est un peu comme les soldes, si on dépasse la date légale, c’est foutu, on paie le prix fort….